l'histoire du lac.
6 km de long, 1 km de large au maximum,
exceptionnel par la beauté de son
environnement et ses eaux cristallines,
le 'lac bleu" a été modelé par le puissant glacier du Rhône à l’époque
glaciaire.
Cinquième lac naturel de France, situé à 500 mètres d’altitude, dans un écrin de
collines
boisées et agricoles il est alimenté essentiellement par les précipitations.
L'amplitude des variations de son niveau peut atteindre 2,50 m.
Température idéale des eaux à 25° en plein été.
Son exutoire est la rivière de la Fure, dont
le nom évoque la violence du torrent primitif.
Un système de vannes permet de régler le débit d'eau à la sortie du lac en
fonction
des besoins des usines établies sur le cours de la Fure.
Ces rives ont accueilli l’une des premières communautés humaines de l’Isère,
2700 ans avant J-C au "village néolithique des Baigneurs".
Plus tard, les "chevaliers paysans de l’an Mil" sur le site de Colletière,
à Charavines :
Au début du 11ème siècle, un groupe d’hommes, de femmes et d’enfants ont émigré,
se sont installés sur les bords du lac de Paladru et ont bâti des habitats
fortifiés.
Suite à une remontée soudaine des eaux du lac, ils ont dû abandonner leur
village
et se réfugier sur les collines du tour du lac, sur lesquelles ils ont bâtis des
châteaux
de terre et de bois : les mottes castrales.
Au 12e siècle, le lac est zone
frontière des principautés de Savoie et Dauphiné.
Le lac est aujourd’hui un haut lieu d’archéologie subaquatique avec les fouilles
des deux villages engloutis : le village des Baigneurs,
2 700 av. J.C,
et l’habitat médiéval de Colletière, An Mil.
Plusieurs espaces sont classés zones naturelles protégées:
roselière de "Colletière" et des "Grands Roseaux" à l’extrémité nord.
Ils constituent le lieu privilégié de nidification des oiseaux (colverts,
cygnes, foulques
ou grèbes huppés) et du frai des poissons (carpes, tanches…) et sont
inaccessibles.
avant de démarrer
voyez
le diapo'son
le
tour du lac bleu |
Circuit
> cliquer sur les chiffres pour en savoir plus.
Le circuit quitte Voiron par la route
de Bourg, puis à gauche vers La Murette.
La Murette, à l'entrée du village la petite maison sur la droite est
l'ancienne gare du "tram".1
à "la Ravignhouse" prendre à droite,
la route suit la vallée industrieuse de la Fure.2
Bonpertuis, leader mondial des aciers de coutellerie, à voir la cheminée
du four
.3
Dans un étranglement de la route, le
Guillermet une papeterie encore active
se souvient de l'épopée de son fondateur Vincent de Montgolfier.4
Charavines: 2669 av.J.-C. et des agriculteurs défrichaient la forêt aux
alentours...
Aujourd'hui la station touristique baigne dans son passé lacustre.5
La Maison de Pays près de la mairie est le "Musée
du Lac".
Près du lac, l'Office du Tourisme attend vote visite, annoncez vous "Gite La
Source".
En direction de Bilieu la toute nouvelle aire détente promenade du "Bois
d'amour".
Vers > Clermont, la "grange de Louisias"
est un bâtiment en pisé remarquable et classé
.
Le circuit quitte Charavines en longeant le lac vers Le Pin.
Le lac est propriété privée d'une société civile des riverains depuis 1874
Sa gestion assure l’équilibre entre toutes les activités qui se pratiquent sur
le lac.
La route s'éloigne du lac laissant à sa droite le "Pré d'Ars" chargé de
légendes.6
La route vers Le Pin longe les "étangs du moulin", crées par les
Chartreux.7
A Le Pin, remarquer l'église St Christophe. Elle abrite quatre très beaux
tableaux.
La route vers Chassignieux, est aussi le GR65 de St Jacques de
Compostelle.8
La "Grange Dîmière" trace des Chartreux, monument historique
,
devenue lieu culturel.9
A 1km plus loin l'ancien monastère de la "Sylve Bénite" est devenu
propriété privée,
qui ne se visite pas et dont seul l'extérieur est visible.10
Retour vers le rond-point du Pin par
la route directe. Sur la droite par temps clair.. le Mont-Blanc !
La route va longer le lac après le port - plage du Pin
Paladru : a donné son nom au lac pour en avoir la plus grande part, à la
pointe nord.
Monter au parking de l'église St
Michel, pour une belle vue sur le lac,
ou par la route du château à la Chapelle des Trois Croix et la vue d'ensemble
sur le lac
.
La route vers Montferrat, puis à droite > La Verronière, contourne la zone
naturelle protégée.
A La Verronnière, prendre à
gauche vers Bilieu, la route monte en balcon.
A Bilieu, voir la charmante église romane, perchée hors du centre.
La route du circuit redescend vers Charavines découvrant des points de vues sur
le lac.
A Charavines, prendre à gauche la route vers Clermont qui frôle la grange de
Louisias.
Au hameau de Clermont,sur la droite un chemin de terre vers la Tour
de Clermont,
rescapée du château qui dominait et... régnait sur la région.11
Chirens, à l'extrémité sud du val de l'Ainan est enserrée de collines
Le "Marais de Chirens" est un espace naturel protégé,
à grande diversité floristique.
Le "Prieuré de Chirens" est une église romane du 11ème, classée Monument
Historique
.
Descente sur Voiron par la "cote du Verdin", immense panorama sur la
vallée grenobloise
entre Chartreuse et Vercors, et belle vue à gauche sur la colline de ND de
Vouise |
à savoir
> cliquer sur
pour retour au
circuit
1 • La Murette,car il y aurait eu une murette qui faisait le tour
du village et servait de rempart
contre les attaques de.... rhinocéros qui ne pouvaient pas la franchir.
La fin du 19ème siècle voit la "folie
des chemins de fer". Face à la
diligence,
le tram c'est le progrès et la Murette à sa gare, sur la ligne qui conduit à
Charavines.

2 •
la Fure
est alimenté par les eaux du lac de Paladru. Elle est devenue force motrice.
Elle coule dans une vallée étroite, les bâtiments sont souvent construits sur la
rivière.
Ses eaux canalisées, artisans puis industriels ont développé leur production.
Dès le Moyen Age, la voie industrielle a été ouverte par les moulins à farine,
battoirs à chanvre, gauchoirs à draps, pressoirs... puis vinrent de nombreux
ateliers métallurgiques :
forges, taillanderie, aciéries, épéeries.
Au début du XIXème siècle les grosses usines, soieries, papeteries, métallurgie…
colonisèrent le fond du vallon.
Toutes
travaillaient avec des moteurs hydrauliques.
La vallée industrielle de la Fure fut une des plus importantes du Dauphiné.
3 • Les aciéries de Bonpertuis
sont installées sur les bords de la Fure depuis le 15ème.
Leader mondial en coutellerie professionnelle, elles proposent une large gamme
d'aciers.
Le four à cémenter l'acier, crée en 1859, est classé monument historique.
Il s'agit du dernier four de ce type conservé aujourd'hui en France.
4 • "la veuve
Montgolfier" de Vincent décédé prématurément , dirige la papeterie.
Rapport préfectoral août 1854:
« Cet établissement
est mû par des moteurs hydrauliques et à feu continu. Il occupe environ 100
ouvriers et ouvrières
dont 7 enfants filles de 13 à 14 ans, 12 enfants filles de 14 à 16 ans. Ces
enfants ne travaillent que 12 heures par jour divisées par 3 repos. Le travail
se fait de 6 heure du matin à 6 heure du soir. Il n’arrive jamais de travailler
la nuit,
ni les fêtes, ni les dimanches. Tous ces enfants ont reçu l’instruction primaire
élémentaire. Le travail auquel ils sont occupés n’est pas au-dessus de leur
force et ne compromet en rien leur santé... Il arrive parfois que la nécessité
exige que ces enfants prolongent leur travail de 2 heures par jour pendant
environ 2 à 4 jours par mois...
Les bonnes mœurs et la décence publique sont rigoureusement observées... ».

5 • Charavines présente un visage de plages, campings, et
restaurants.
Le lac est un haut lieu d’archéologie subaquatique, en fouilles systématiques
depuis 30 ans.
La Maison de Pays, Musée du lac, présente les nombreux vestiges
retrouvés.
Les fouilles archéologiques ont révélé deux villages engloutis. les traces de
ces épopées humaines sont restées ensevelies durant des siècles, avant d’être
exhumées.
Plus de 10 000 objets, inestimables clés de l’histoire humaine. Les plus beaux
objets retrouvés:outils, armes, jeux, instruments de musiques... sont présentés
au musée,
et donnent un aperçu de la vie quotidienne de ces deux périodes importantes de
notre histoire.
La roselière de Colletière est un lieu protégé de nidification d'oiseaux
et frai des poissons.
La Grange de Louisias, classée Monument Historique, est un ensemble
remarquable. Construite en 1805 c'est l’un des plus beaux exemples de
l’architecture traditionnelle du Pays.
Pisé de terre crue, chaume, bois, elle est construite de matériaux naturels de
la région.
Elle s’organise en plan rectangulaire
fonctionnel. Les ouvertures sont protégées par une importante avancée de
toiture. Le pisé doit avoir "un chapeau et des bottes".
L’ensemble est surmonté d’un toit imposant, entièrement couvert de chaume.
Les proportions parfaites s’inscrivent avec harmonie dans le paysage
Témoin de générations d'agriculteurs, elle est le coeur d’une fabrication de
confitures fines.
6 • Quelques récits légendaires
concernent plus particulièrement le hameau d'Ars,
établi depuis le Moyen Age sur la rive ouest du lac de Paladru, vers Le
Pin.
L'un raconte l'histoire d'un pèlerin auquel les habitants peu charitables
refusent l'hospitalité.
Dans la nuit, les éléments se déchaînent et provoquent l'engloutissement
du village.
Un autre est la légende de la Dame Blanche: la belle comtesse d'Ars et son jeune
amant vont plaider la cause du village auprès de l'empereur Barberousse. Celui
ci accepte condition
que la comtesse épouse son neveu. Elle accepte contrainte. Au retour, les deux
amants empruntent une barque pour traverser le lac. Elle n'atteindra jamais
l'autre rive.
7 • Lors de leur implantation à la
Sylve Bénite les Chartreux ont crée de nombreux étangs
pour la mise en culture et l’irrigation des terres, l’énergie des moulins et
l’élevage piscicole.
On trouve sur les étangs du Moulin une diversité de milieux humides
intéressante.
Le site est un refuge pour la faune et la flore des zones humides.
On peut y voir la Locustelle luscinioïde, espèce de passereau peu commune
en France.
8 • Le GR65 c'est "La Via
Gebennensis" l'un des chemins du pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle,
qui part de Genève, point d'aboutissement des chemins venant d'Allemagne
et de Suisse, et va jusqu'au Puy-en-Velay. Le GR65 va jusqu'à Pampelune.
9 • La grange Dîmière,
ancienne dépendance de la Sylve Bénite. Elle avait été construite
par les moines chartreux pour stocker l'impôt , la dîme, constitué de
grains de céréales.
Imposante, elle est signe de la puissance, et de l’aura de la fondation
cartusienne.
Construite sur une pente, elle a deux niveaux : un niveau bas d’étables et
la grange elle-même. Dans la façade de pierre s’ouvre un porche monumental à
deux vantaux.
Ils sont récents mais on peut voir les vantaux d’origine à l’intérieur du
bâtiment.
La charpente complexe présente un grand intérêt de techniques de
construction.

Restauré, le site est aujourd’hui un
lieu d'expositions d’art actuel et spectacles vivants.
10 • La Chartreuse de Sylve Bénite a été fondée en 1116, par le
moine Other venu
de la Grande Chartreuse. La Sylve Bénite faisait partie d’Oyeu et du
mandement de Clermont.
La Chartreuse connaît alors une importante expansion. Pour constituer leur
désert,
isolement édicté par la règle de Saint Bruno, les chartreux étendent leur
territoire
grâce à des dons seigneuriaux, en écartant les habitants et réclamant de
nouveaux impôts.
Elle survécu difficilement aux guerres de religions et pas du tout à la
révolution!
A la révolution, les biens des chartreux seront dispersés et vendus comme
biens nationaux.
Les bâtiments du monastère seront laissés à l’abandon et pillés.
Il ne subsiste qu’un élément du cloître, XVIIème, le logis abbatial et
bâtiments annexes.
11 • Le passé de Chirens
est intimement lié à la famille Clermont-Tonnerre.
Au Moyen-âge la famille de
Clermont prend l’ascendant sur les familles nobles de la région.
Les seigneurs de Clermont, absorbent progressivement les mandements voisins.
Promus barons, ducs, et pairs de France, ils deviennent Clermont-Tonnerre,
et constituent l’une des grandes familles de la noblesse française.
La Révolution regroupa Chirens et Clermont, jusque là communautés autonomes.
Le château était construit avec une triple enceinte et avait un donjon
a la particularité peu courante d'être pentagonal irrégulier.
Abandonné et démantelé vers 1626 par ordre royal inspiré par Richelieu, il
appartient toujours aux Clermont-Tonnerre. Il n'en subsiste aujourd'hui que les
ruines du donjon.
Le château de « Montclar » édifié par les Savoyards faisait face à Clermont qui
lui appartenait
au Dauphiné. Chirens était une frontière entre les deux pouvoirs.
Montcler, aurait été relié à Clermont par un souterrain, avec des sorties dans
certaines maisons.
Le Marais: Un sentier permet de découvrir tout au long de son parcours,
les différents paysages, une mare pédagogique et des informations sur la vie des
marais.
ficherando
Le Prieuré roman du XIe siècle
entièrement restauré accueille aujourd'hui des concerts
de musique de chambre, des expositions de peinture, de poterie.
L’espace Roger Lorin présente des œuvres picturales et des sculptures de celui
qui a été à l’origine de la redécouverte et de la sauvegarde du lieu, et
créateur du Festival de Musique. |