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circuit
1 •
les Gorges de Crossey, taillées dans le calcaire jurassique sont de
magnifiques falaises
appréciées par les grimpeurs d'une école d'escalade.
Une trace d'occupation gauloise a été retrouvée dans une grande grotte.
Elles sont un des lieux supposés de passage d'Hannibal et ses éléphants.
Elles étaient traversées par le Tram Voiron-St Béron, il en reste des amorces de
tunnels.
Elles sont le lieu d’hivernage d'une des plus grandes chauves-souris françaises.

2 •
La grotte de Saint Joseph de Rivière , réplique de celle de Lourdes,
construite en 1880,
par l’Abbé Buissière pour remercier la Vierge d’avoir permis la guérison de sa
sœur.
3 •
Au cours de la nuit de la Toussaint 1970, un dancing, le 5-7, prend feu,
sorties de secours bloquées, tourniquet qui empêchait les mauvais payeurs de
rentrer...
146 jeunes, âgés de 14 à 25 ans, ont péri dans le brasier.
Les tourniquets ayant empêché la bonne évacuation des lieux ont été conservés
à côté du mémorial dédié aux morts de ce drame.

4 •
La tourbe, terreau noir,
traditionnellement utilisée comme combustible,
résulte de la décomposition et de la fossilisation des végétaux émergés.
La tourbière de l'Herretang est aujourd'hui zone protégée, ouverte à la
visite,
elle regorge de plantes rares et protège une faune riche.
Longueur du sentier, 3,2 km, prévoir deux heures.
5 •
Apéritif Bonal, à base de moûts de raisins, de quinquina et de gentiane des
montagnes
de la Grande Chartreuse, créé en 1865 par un chartreux moine médecin, le frère
Raphaël,
de son vrai nom Hippolyte Bonal.
On ne produit plus l’apéritif ici, mais la fabrication continue en Savoie,
et la célèbre bouteille se retrouve sur les rayons des commerces de la région.
6 •
D'origine romaine et peut-être même
préhistorique, St-Laurent-du-Pont a été
au Moyen Age le siège d'un puissant mandement, et son château-fort constituait
un poste avancé dans la lutte que les comtes de
Savoie menaient contre les Dauphins.
En 1084, l'implantation du monastère des Pères Chartreux, oriente le
développement
de St Laurent du Pont, vers des industries plurielles; scieries,
filatures, métallurgie,
cimenterie, distillerie.. et aujourd'hui tourisme.
1737, le monastère de la Grande-Chartreuse, produit l'élixir dans sa
pharmacie
et commence à en faire commerce. En 1764 la chartreuse verte, élaborée à partir
de la recette originale, est commercialisée sous le nom de liqueur de santé.
1860, une distillerie est bâtie à Fourvoirie, au bas des gorges
conduisant au monastère.
1935, un glissement de terrain détruit la distillerie de Fourvoirie.
La production est alors transférée à Voiron.
De l'ancienne distillerie il ne reste, en bordure de la route, que le bâtiment
ruiné des alambics, des caves voûtées d'arêtes et à piliers carrés, la cheminée
de la chaufferie,
les bûchers et magasins près de l’entrée.
Une association s'est donné pour but de préserver et valoriser le site de
Fourvoirie.
La chapelle N.D du Château,
a été reconstruite en 1852, par les moines chartreux
sur l'emplacement du donjon et du vieux château disparu.
Sur la colline d'en face le bâtiment imposant de l'Hôpital
St Bruno, fondé en 1890,
suivant la tradition de la "maison de charité" et des soins dispensés jadis par
les Chartreux.
7 •
La route du
désert encaissée dans une gorge profonde,
au creux de laquelle rugit
le Guiers impétueux, est d'une beauté et d'une grandeur, sans égales.
Le Guiers Mort est un torrent de montagne qui coule depuis les sommets de
Chartreuse.
L'ancienne route longeait ce cours d'eau, on aperçoit ses restes surplombée de
rochers taillés, qui ont conduit à creuser un tunnel pour en permettre
l'élargissement et la sécurisation.
Le nom "fourvoirie = forata via" rappelle les travaux des chartreux au 16è pour
créer la route.
Le barrage dont on voit la chute, alimentait les aciéries crées par les
Chartreux.
Deux ponts construits au 16ème siècle, reliant Saint-Laurent-du-Pont au
monastère,
traversant les gorges du Guiers Mort, sont classés Monuments Historiques.
L'"étroit", entrée du désert, marquait avec la "porte de l'enclos" coté amont,
la limite
du domaine privilégié des Chartreux. Seuls les hommes, et désarmés, pouvaient la
franchir.
L'actuel
Pont St Bruno
avec son arche de 42m est l'ouvrage d'art le plus important.
En contrebas en amont, l'ancien Pont Peirant, dominant les marmites de géant du
lit du torrent.
Il livrait jadis passage au chemin des Chartreux.
Le sentier thématique du
pic de l'oeillette,
une dizaine de panneaux, permet de découvrir l’héritage laissé par les Chartreux
pour utiliser les ressources environnantes.
8 •
Le monastère ne se visitant pas Les Chartreux ont aménagé
la
Correrie
pour accueillir
les promeneurs et les pèlerins attirés par la notoriété de la Grande Chartreuse.
Dans ce musée de la Grande Chartreuse, tout a été pensé pour permettre au
visiteur de participer au mystère de ces lieux, imprégnés de la prière séculaire
des moines :
les murs eux-mêmes, dont certains remontent au XIème siècle, les montages
audiovisuels,
les photos, les maquettes, le chant des moines.
Il faut compter une heure environ pour visiter correctement le musée, admirer à
loisir le paysage environnant et accueillir le message de paix, de silence et de
recueillement que transmettent
ces lieux, demeurés tels qu'ils étaient lorsque les moines y vivaient.
Le terme de Correrie désigne depuis le XVe siècle un groupe de bâtiments
monastiques qualifiés de "maison basse", destinés à l'habitat et aux ateliers
des frères convers.
9 •
Au printemps de 1084 Maître Bruno, guidé
par l'évêque de Grenoble arrive
dans ce lieu qui s'appellera "le désert de chartreuse" en raison de son
isolement.
Le monastère
naissait, détruit et reconstruit à de nombreuses reprises.
Le 1er emplacement choisi a été abandonné après sa destruction par une avalanche
en 1132.
Il a été reconstruit en 1678. Les Chartreux, qui en avaient été expulsés en
1790,
lors de la suppression des ordres religieux, y sont rentrés en 1816, et ils
l'occupent encore.
Les bâtiments actuels datent du XVIIe siècle et sont classés monument historique
depuis 1920.
La Chapelle St Bruno est le site originel, sur le lieu de l'ermitage du
fondateur de l'ordre;
la Chapelle Notre Dame de Casalibus dont le nom rappelle les premières cabanes
en bois
(du latin Casalia : cabane en bois) et une croix en fer indiquent le lieu du
premier cimetière.
Cet ordre est un des plus austères : les religieux observent une clôture
perpétuelle,
un silence presque absolu, de fréquents jeûnes et l'abstinence entière de
viande;
ils portent une robe de drap blanc, une ceinture de cuir, et un capuce du même
drap.
Ils sont toujours couverts du cilice; une corde appelée lombar entoure leurs
reins.
Ils se consacrent à la vie contemplative et se livrent en outre à des travaux
manuels.
10 • le martinet du Pont
est l’un des plus anciens sites métallurgiques de Chartreuse
utilisant la force hydraulique. Il apparaît dans les textes dès le 14ème s.
Un haut fourneau équipait le site en 1660 mais ne fonctionnera que jusqu’en
1669,
Colbert souhaitant réserver les bois de la forêt à la construction navale.
11 •
St Pierre de Chartreuse,
station village de moyenne montagne authentique.
Station climatique propice au ressourcement, l'empreinte des pères Chartreux est
omniprésente.
Une panoplie d'activités de pleine nature en fonction des saisons : piscine,
tennis, mini-golf, terrain multisports, parc aventure, pêche, vol libre,
escalade, randonnées accompagnées ou libres. Ski, surf, luge, raquettes et
toutes les activités de détente et de plaisir liées à la neige.
Plus de 1.000 km de sentiers balisés, de nombreuses balades ou randonnées.
12 • Au coeur du petit village
tranquille de
Saint Hugues de Chartreuse, une petite église édifiée par les
Chartreux, toute simple et caractéristique des constructions du 19ème siècle.
La surprise vient en passant le seuil... un lieu international ou se bousculent
autant de croyants, d'amateurs de beauté que de théologie
Entièrement décorée et peinte, entre 1952 et 1986, par le peintre Arcabas,
elle est un exemple unique et certainement
le plus abouti, de l'art sacré contemporain.
Fresques, vitraux, mobilier, gravures dans le sol... pas un centimètre carré qui
ne soit intégré dans cette oeuvre monumentale dont la remarquable unité dans les
dominantes or et rouge
invite au recueillement et à la méditation...
13 • le mot Cucheron
signifie butte, colline, sommet de forme arrondie. C'est le cas du Col
du Cucheron au sommet d'une butte avec une vue imprenable sur la Chartreuse et
le Granier.
Le paysage, très contrasté, présente de grands secteurs de forêts qui côtoient
des secteurs de prairies et d’alpages.
14
•
St Pierre d'Entremont, ancienne
frontière qui séparait, France et Savoie.
Aujourd’hui, plusieurs bornes frontière sont conservées.
La rivière facilement franchissable laisse imaginer l’importance économique de
la contrebande.
Le château du Gouvernement, n'est que ruines, la balade offre une belle vue sur
le site.
15 •
le Cirque de St-Même est un écrin de verdure d'une grande beauté.
Une impressionnante enceinte de hautes falaises d'où s'élancent de magnifiques
cascades.
Une grande clairière verdoyante, clairsemée de sapins ou court le Guiers Vif.
Revers de la médaille, un lieu
mythique tellement bondé en période touristique
qu'il y a un péage à l'entrée pour réguler le flux de voitures dans le parking
!!
Un épisode important et méconnu de la commune et du cirque concerne
la résistance organisée lors de la Seconde Guerre mondiale.
Les groupes des Forces Françaises de l’Intérieur, des Francs-Tireurs et de
l’Armée-sans-Uniforme s’installent à Saint-Même, qui est bombardé en août 1944
par les Allemands,
une armurerie et le siège de l’Etat-Major étant installé dans le chalet du
Touring-Club.
Du chalet d'accueil d'aujourd'hui, restauration et souvenirs, partent des
sentiers bien signalés,
qui permettent une découverte des cascades selon le... niveau de facilité de
chacun.
16 • le Guiers vif né au cirque de
St Même, dévale les gorges en torrent tumultueux.
Ces magnifiques gorges s'étirent sur six kilomètres, où apparaissent de
nombreuses sources.
Le Pas du Frou domine le torrent du haut de ses 150m en encorbellement.
"Frou" signifie affreux en patois. La route vertigineuse est d’une beauté
impressionnante.
Elle est l'illustration de la motivation paysagère exceptionnelle des
constructeurs de routes.
17 •
Ancienne paroisse unique Saint Christophe est devenu Saint Christophe sur Guiers
pour sa partie dauphinoise et Saint Christophe La Grotte pour sa partie
savoyarde.
La voie Sarde, voie naturelle entre les montagnes a été creusée par les
eaux des torrents
des périodes glaciaires. Sa situation géographique a incité les hommes à
l’aménager
en voie de passage pendant de nombreux siècles.
Ancienne voie romaine, elle reliait Chambéry à Lyon.
Il y avait à St Christophe-la-Grotte, un passage accidenté et particulier.
A la fin du défilé se trouvait un système de grands escaliers et d'échelles,
permettant l'acheminement des gens et des marchandises, d'où le nom des
Échelles.
Le roi Charles-Emmanuel, en 1667, relève le défi et fait construire en pierre de
taille
une rampe monumentale de 400 mètres de long, qui remplace le passage rocheux.
Des voyageurs illustres ont emprunté la Voie Sarde : J.J Rousseau, le Pape Pie
VII
se rendant en France en 1804 pour couronner Napoléon Ier empereur.
Le Monument Charles-Emmanuel II est classé monument historique.
Napoléon 1er, jugea la voie Sarde trop difficile, et ordonna le percement d'un
tunnel.
Tout près dans le défilé, les grottes des Échelles auraient servies de cachette
à Mandrin
contrebandier, justicier, gentilhomme, grand stratège, héros qui souleva une
armée de fourches et de bâtons. Mandrin premier révolutionnaire en haillons,
échappa ici aux soldats du roi.
Au pied de la rampe de la Voie Sarde, suspendu au dessus du Guiers Vif, le "pont
romain"
permettait le passage d’une rive à l’autre, entre le Duché de Savoie et la
France.
La guérite du préposé au péage, veille encore !

18 •
Voiron est intimement liée à la Chartreuse. Lieu de production du
célèbre élixir
des Pères Chartreux, Voiron accueillait depuis 1935, Caves et distillerie de la
Chartreuse.
La distillerie est maintenant implantée à Entre-Deux-Guiers Aiguenoire.
Les 130 plantes nécessaires à l’élaboration de la liqueur de Chartreuse sont
préparées
par les Chartreux dans la salle des plantes du monastère avant d’être livrées à
la distillerie.
Les Chartreux contrôlent les étapes de la distillation depuis leur
monastère.
A Voiron les anciens alambics en cuivre centenaires sont la mémoire.
Les liqueurs fabriquées par les Pères Chartreux ne contiennent aucun additif
chimique.
Leurs couleurs mêmes proviennent des plantes qui les composent. Mises d'abord à
macérer dans un alcool sélectionné, les 130 plantes énumérées dans la recette
sont ensuite distillées. Les alcoolats sont additionnés de miel distillé et
sirop de sucre pour obtenir les liqueurs Verte
ou Jaune qui doivent longuement vieillir en foudres de chêne avant d'être
commercialisées.
L'église Saint-Bruno, surnommée « cathédrale », fut construite au XIXe
siècle.
Les chartreux apportèrent une importante contribution financière à la
construction,
et c'est donc
en remerciement à l'ordre des chartreux que l'église prit le nom
du fondateur
Saint-Bruno.
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